Texte : Bente van der Zalm
Photos : Florian Baudouin

Tandis que les Bleus sont occupés à battre l’Irlande dans les qualifications pour l’Euro, The House of Love joue des chansons tranquilles dans une Épicerie Moderne à moitié vide. Le choix est également difficile entre une soirée de football sur le canapé ou un concert de légendes de l’indie dans le froid. Heureusement, il reste encore des courageux et des non-paresseux pour assister à ce concert avec la première partie Vipères Sucrées Salées .

Quand Vipères Sucrées Salées émerge, la salle est encore douloureusement Peu à peu, le public entre dans la salle pour écouter le rock électronique français. Le trio se compose d’un chanteur/guitariste, d’un guitariste et d’un clavier/rythmique/chanteur. La boîte à rythmes est très utilisée, ce qui crée pour nous une sorte de vide qui n’est rempli par rien. La musique est stable et rappelle Indochine. Cela est dû en partie aux voix froides et répétitives en français. Cela reste calme, mais réchauffe un peu la salle pour The House of Love.

Lorsque ces légendes londoniennes entrent en scène, nous sommes surpris par la différence d’âge entre les membres du groupe. Le fondateur Chadwick est le seul membre du groupe d’origine encore présent, mais il est rejoint par trois autres musiciens. Cependant, la différence d’âge devient évidente lorsque Chadwick présente poliment les autres membres du groupe et que l’on se rend compte que le guitariste principal et le bassiste sont père et fils. Le groupe a connu de nombreux changements depuis sa formation à Londres en 1986. Mais malgré la pause de dix ans Chadwick n’a pas abandonné et le voilà sur scène avec un tout nouveau groupe depuis 2020. Le dernier album est sorti en 2022 et c’est à lui que l’on doit cette visite à Lyon.

La nouvelle formation de The House of Love est déjà bien rodée. Le dernier album s’inscrit dans la lignée des précédents et semble convenir à la fois au groupe et au public. Les reconnaissables lignes de guitare psychédéliques rendent l’ensemble rêveur et nous entraînent dans un paradis romantique où tout est doux. Pourtant, il y a un peu de place pour l’apitoiement sur soi dans Sweet Loser. Ce n’est que lorsque Into the Tunnel est joué que le rythme s’accélère et que le public se détend un peu. A partir de là, on voit de plus en plus de hanches se balancer.

Chadwick tente de briser la glace en parlant de temps en temps, nous disant par exemple qu’ils ont joué à Dijon hier soir et qu’un spectateur les a invités dans son vignoble. Au passage, Chadwick annonce au public que c’est le dernier jour de la tournée :  » What’s gonna happen ? « . On a l’impression que tout est ouvert et que la soirée va être passionnante, mais finalement ce n’est pas si mal. Tout au long de la soirée, nous ne sommes pas surpris. Cela reste calmement chaloupé. Tout va bien. Nous apprécions ce nuage rose tranquille et rêveur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *