Texte : Marieke Weeda

Le 18 janvier, nous investirons l’une des nombreuses scènes de Drie Gezusters à Groningue à l’occasion des Penguin Showcases (soutenus par Eurosonic Noorderslag). L’équipe de CHAOS a sélectionné pour vous les plus grandes promesses de l’année à venir pour jouer quelques gros sets. L’une de ces promesses se nomme Jetlag Jenny. Nous avons parlé à Davic Roest (chant, guitare, écriture) et Hidde Rodenburg ( guitare lead, chœurs). Ils forment le groupe avec Marcel Medema (batterie) et Herman Nijkamp (basse). 

Commençons par le commencement : qui est Jetlag Jenny, comment avez-vous commencé en tant que groupe et quel genre de musique faites-vous ?
Davic : Jetlag Jenny s’est formé à Zwolle à la fin de l’année 2018. En 2020, quand les autres membres du groupe ont poursuivi leurs études, ça s’est désintégré, en quelque sorte. À ce moment-là, j’ai lancé Jetlag Jenny 2.0. Un peu plus de pop punk au lieu du punk rock qu’on faisait avant, un son plus pop avec tous les nouveaux gars autour de moi. Aujourd’hui, on en est déjà à une sorte de Jetlag Jenny 2.2, car il y a eu d’autres changements, mais on continue à avancer et on a eu une bonne année. 

Quelles sont les sources d’inspiration pour votre musique ?
D : Pour moi, en tant que compositeur, ce sont des groupes comme Green Day, qui est mon groupe préféré et aussi le plus grand du monde je pense, All Time Low, Simple Plan et Waterparks. Un peu plus le côté pop du pop punk. On a tous une sous-branche de ce qu’on trouve cool dans le groupe aussi : Hidde est très porté sur le glam metal, notre batteur (Marcel) est vraiment un métalleux, et le bassiste (Herman) est un peu plus porté sur le dirty punk, donc ces influences apparaissent aussi ici et là. 
Hidde : Je ne suis pas vraiment un guitariste de pop punk, je viens plutôt du côté rock, très années 80, et je remarque que depuis que j’ai rejoint le groupe, le son est devenu un peu différent. En fait, j’essaie aussi d’ajouter une touche de « moi ». 

Que voulez-vous transmettre avec votre musique ?
D : Tout d’abord, tout simplement l’énergie, on fait de la musique pour se déchaîner. En tant que parolier, je cherche des thèmes tirés de la vie quotidienne. On a sorti quelques singles récemment et ils parlent beaucoup d’amour et de peines de cœur. Des thèmes comme une amitié édulcorée et le fait de devenir timbré en restant assis chez soi pendant le Covid, reviennent également. Bien sûr, ce sont des sujets que tout le monde reconnaît. Souvent, j’écris simplement sur ce que je vis et ressens à ce moment-là, et je pense que ça se ressent chez l’auditeur.

Votre Spotify montre un certain nombre de singles sortis cette année. Lequel d’entre eux est votre préféré ?
H : Il y a des nouveaux singles qui vont sortir, et je pense que le plus cool est parmi eux. Celui qui définit vraiment le nouveau Jetlag Jenny n’est pas encore sorti. 
D : Ma préférée est déjà sortie : c’est « Sudden Irish Storm ». C’est aussi une chanson assez personnelle, donc je suis très proche de celle-là. Je pense que « The Day You Broke My Heart » est aussi une chanson déterminante pour nous. On l’a délibérément choisie comme single parce que c’est une chanson qui frappe fort : si on jouait en live et qu’on devait choisir une dernière chanson pour exprimer ce que nous sommes, je choisirais celle-ci.

Qu’avez-vous fait d’autre cette année ?
H : On a joué à Vlieland. (ndlr : petite île néerlandaise composée d’un seul village)
D : Pas du tout ! C’est une anecdote sympa, quand même. On a fait un concert dans un camping en Hollande du Nord cette année, et Hidde était convaincu à 100% qu’on allait faire un concert à Vlieland. 
H : J’étais assis là, devant ma tente à jouer de la guitare, et j’ai dit : Je pensais vraiment qu’on allait à Vlieland mais je n’ai pas osé le redire.
D : En plus de ça, on a joué plus de 20 concerts avec des moments forts très sympas. Nous avons joué à Hedon plusieurs fois, plusieurs premières parties, y compris pour Fokko, ce qui était très sympa. Notre propre concert de retour à Meppel était également très spécial. Le point culminant de cette année a été la première partie de De Dijk. Nous avons joué devant 2000 personnes, ce qui était vraiment génial. 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait de jouer sur scène ?
D : J’aime vraiment stimuler les gens. On est un groupe qui joue beaucoup avec les éléments de spectacle et la participation du public. Quand on arrive à capter le public, c’est un va-et-vient d’une énergie si fine, qui donne un sentiment indescriptible. 
H : Ce qu’il y a de mieux quand on joue en live, c’est que l’on se trouve sur une scène avec trois autres gars, et qu’on produit ensemble quelque chose de vraiment génial. Faire de la musique avec d’autres personnes c’est très cool, et si tu es passionné, les gens le voient et deviennent eux-mêmes passionnés. 

Comment avez-vous mûri en tant que groupe cette année ?
D : Depuis qu’on a commencé ensemble en juin 2020, on a pratiquement tout fait sauf jouer ensemble. De temps en temps, on a répété ensemble, mais il n’y avait pas de concerts. Du coup, il fallait quand même que nous soyons assez proches les uns des autres. Hidde était dans le groupe depuis six mois quand on a fait notre premier concert ensemble. Sur scène, c’est très différent de la salle de répétition, donc pour ce qui est de jouer ensemble et en live, nous avons énormément progressé. On a aussi enregistré beaucoup de nouvelle musique, donc on a aussi appris des choses en studio. Ce fut une année très fructueuse pour le groupe.

Vous jouerez bien sûr le showcase à Groningue. Que pouvons-nous attendre de vous lors de ce concert ? 
H : Il faut commencer par venir, et ensuite évidemment, tu sauras !
D : Ce sera cool et énergique. On essaie de faire en sorte que les gens passent une bonne soirée, donc plus on en reçoit, plus on en donne. C’est un compromis. Surtout avec beaucoup de monde, on va mieux jouer. C’est pour ça que le concert avec De Dijk a été l’un de nos meilleurs concerts : 2 000 personnes ont chanté avec nous à l’époque et on n’a fait que progresser. Ce sera une soirée énergique et amusante avec des chansons entraînantes.

Que peut-on encore attendre de vous l’année prochaine ? 
D : De la nouvelle musique.
H : Les meilleures chansons !
D : On a aussi déjà pas mal de concerts prévus. Avant même de jouer aux Penguin Showcases, une nouvelle chanson va sortir, et avec ce single, on va faire une très grosse annonce, qui va être très cool.

En plus des projets concrets, y a-t-il des rêves plus grands pour le groupe ?
D : J’espère qu’on pourra aller à quelques festivals pour la première fois, Popronde est aussi une cible. 
H : Les festivals sont un genre de spectacle complètement différent de toute façon, l’atmosphère est vraiment sympa et tu es avec beaucoup de groupes, donc je suis partant pour ça.

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