Texte : Laura Rosierse
Photos : Ruben Smit

Le 18 janvier prochain, nous investirons l’une des nombreuses scènes de Drie Gezusters à Groningue à l’occasion des Penguin Showcases organisés par Pinguin Radio, en parallèle du festival international Eurosonic Noorderslag. L’équipe de CHAOS a sélectionné les plus grandes promesses de l’année à venir pour jouer quelques gros sets. Wasted Youth Club est l’unes d’entre elles. Ils ont donné une quantité folle de concerts au cours de l’année passée et préparent actuellement la sortie d’un premier album. On a parlé au chanteur et guitariste Sven de l’année passée, de l’année à venir et des espoirs et rêves du groupe !

Qui est Wasted Youth Club, d’où venez-vous et qui vous inspire ?
On répète à Arnhem d’où nous sommes originaires. On est un garage band dans le sens le plus large de la définition du genre, mais pour avoir une meilleure idée du genre de musique qu’on fait, il faut savoir qui nous inspire. Fidlar est une grande source d’inspiration pour nous, les anciens de Together Pangea, et actuellement un nouveau groupe canadien, Wine Lips, on les trouve géniaux aussi !

Comment s’est passée l’année dernière pour vous ? 
Ce fut une année bien remplie, on a terminé notre premier EP dont on a enregistré la moitié nous-mêmes, et deux chansons ont été enregistrées aux Katzwijm Studios. A cause de la crise, on n’a pas pu beaucoup jouer et on a pris les choses en main, j’ai enregistré et mixé l’EP moi-même. On a fait un clip, et bien sûr on a joué à Popronde. C’était tellement génial, c’est l’une des choses les plus amusantes qu’on ait jamais faites, mais c’était aussi beaucoup de travail. On a fait 30 concerts de Popronde, plus x autres concerts, ce qui fait une moyenne de trois concerts par semaine. Et nous avons tous un emploi régulier ! Deux de nos membres travaillent à temps plein, et je travaille en tant que freelance, donc j’ai travaillé moins, juste assez pour pouvoir payer le loyer. Je m’occupais également de toute l’administration des concerts qu’on jouait, les autres membres du groupe n’avaient qu’à se présenter, se brancher et jouer.

Qu’avez-vous appris de Popronde ?
On a atteint un nouveau niveau de synchronisation. Et on a appris qu’on aime vraiment passer du temps ensemble en tant que groupe et en tant qu’amis. On a grandi en tant que groupe, on peut se dire n’importe quoi et apprendre beaucoup les uns des autres. En plus, on a bien sûr joué dans différents endroits et on a pu se créer un réseau.

Quelle a été votre ville ou votre salle préférée ?
Vera à Groningue ! On y est allé deux fois au cours des trois derniers mois, une fois dans la petite salle et une fois dans la grande, les deux étaient très sympas. Les gens y sont toujours très motivés, l’hospitalité est excellente et c’est bien sûr un lieu mythique.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait d’être musicien ?
En ce qui me concerne, l’aventure. Je ne pourrais pas imaginer faire ça avec des gens que je ne considère pas comme mes amis. Faire cela ensemble, grandir ensemble, rencontrer de nouvelles personnes, et la réaction des gens. Tu as créé quelque chose que tu trouves cool et si tu obtiens une bonne réaction du public, c’est un énorme cadeau.

Quel est le programme pour 2023 ?
On est occupé à organiser des concerts pendant la saison des festivals, il doit y avoir un premier album, donc on est occupé avec ça. Pour le reste ; un projet parallèle dont je ne peux pas encore dire grand chose, mais d’autres morceaux sortiront avant le premier album… Et bien sûr, jouer autant de concerts que possible, en nous concentrant sur la sortie et la promotion du premier album, nous aimerions nous développer et voyager à l’étranger, dans des pays comme l’Allemagne et la Belgique. Pour pouvoir faire ça, il faut avoir un peu plus de corps qu’un simple EP. Un disque semble être la prochaine étape !

Qu’espérez-vous retirer des Penguin Showcases ? Allez-vous rester quelques jours à Groningue ?
Il se peut que nous restions un peu plus longtemps à Groningue, malheureusement on n’a plus de vacances, mais on veut montrer qu’on existe encore après Popronde. On espère que les bookers internationaux viendront nous voir jouer. On veut montrer qu’on est là et prouver qu’on est à la hauteur de ce qu’on dit, qu’on est vraiment un « live band » et qu’on brise la barrière entre le groupe et le public. On fait participer le public ! Nous sommes dans ce groupe parce que c’est notre passion, et pas seulement une bande de mecs cool, tout ce que nous faisons doit être sincère et on doit défendre tout ce qu’on crée. On fait en sorte que ce soit une soirée agréable pour le public, pour le sortir de la routine de la vie quotidienne.

Quels sont les grands rêves que tu as pour le groupe ?
Je suis bien trop humble pour ça ! Pour l’instant, « think big » en trouvant un booker qui peut nous donner une tournée européenne, on veut vraiment faire ça. Je ne voudrais pas être sur les grandes scènes, mais plutôt sur des scènes un peu plus petites et plus intimes. Un booker ou un manager qui pourrait nous aider dans ce domaine, si nous pouvions y parvenir, et je serais aux anges ! 

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