Texte : Evelyne Gorter

Après avoir sorti quatre EPs, le premier album tant attendu de The King’s Parade, Waves, est sorti aujourd’hui. Le quatuor est composé du chanteur et guitariste Olly Corpe, du bassiste Tom English, du batteur Chris Brent et du claviériste Sam Rooney. Waves a été enregistré par Marco Pasquariello (Coldplay et Snow Patrol) et produit par Guy Massey (Ed Sheeran, Jack Savoretti et The Libertines) aux studios Abbey Road et Snap.

Et pour commencer, le titre de la septième chanson de l’album : « Is it me ? » valait bien l’attente de « Waves » ! L’album contient dix chansons très bien pensées et élaborées qui vous emmènent textuellement à travers les vagues de la vie. Vous pouvez entendre des paroles sur le bonheur, le regret, la peur, les découvertes et la tristesse. En termes de rythme, la musique peut être classée dans la catégorie indie soul. L’album a un son chaleureux, les chœurs, l’orgue Hammond, les harmonies et l’utilisation des sons et des couleurs dans la voix de Corpe rendent l’album dans son ensemble très agréable à écouter.

On a rarement entendu un album où les dix chansons se complètent aussi bien. Minimalistes et intimes, comme la première chanson et le titre de l’album, ‘Waves’, où la voix du chanteur Olly Corpe est subtilement suspendue au-dessus d’une ligne de piano dans la première partie, après quoi le groupe complète la chanson un peu plus tard. Ou encore l’ambiance joyeuse et bon enfant qu’apporte la chanson dansante « Mario ». La chanson décrit la beauté et la joie de l’interaction humaine.

« Oh, you call me up
Small talk
Mention something on your mind
Just a thought
Could you hear me smiling,
Could you hear me smiling »

Pour finir, la dernière chanson de l’album, « Wait », sensible et modeste, que Corpe a écrite en réponse aux mémoires de son grand-père. Une belle chanson enregistrée en une seule prise, avec seulement la voix de Corpe, une guitare et les chœurs du groupe, créant un son magnifique. Sur la chanson, on peut entendre chaque respiration et on ressent l’atmosphère intime. « I don’t wanna wait no more, I don’t wanna wait… » Et soyons honnêtes, on a hâte d’entendre ce groupe jouer en live.

TKP